Pour Bauwens, les souvenirs ressemblent aux échos : ils sont répercutés par tant de murs du temps qu’on ne ne peut les situer. Pas plus d’ailleurs que les endroits qui les renvoient. Peut-être même qu’ils sont après tout immobiles et que l’opacité de la poussière des ans les recouvre. D’où leurs mensonges. Mais ceux-ci ne les soustraient par forcément à l’émerveillement. Ils pénètrent l’obscur : leurs luminosités et leur fièvre sont plus fortes que celles de la réalité.
Jean-Paul Gavard-Perret. lelitteraire.com
Illustré par Serge Poliart.
7 poèmes plus un de haute affligeance / Claude Bauwens et Serge Poliart
SKU : dpt10
15,00 €Prix
- 2015