a rétention même : l'accord de l'image bien nette, aux encadrements de papier blanc et de pierre bleue, qui détermine le tableau où se découpe le châssis. Bifurcation vers les croisées et les bas de casse : rideau.
La sculpture potiche - et cette synchise de Province : la posture, organisent le spectacle. L'oeil s'anime. Le promeneur contemple cette fois, rétrospectivement, la foule.
C'est un pays étranger où tous les visages se ressemblent et s'assemblent, comme il se doit : Guide en main, voici la fenêtre n°24. Ces Messieurs ont produit de l'ouvrage bien faite.
Qui illustre qui ? Who is who ? Les (trop) rares textes de Baltha. sont tendus comme une peau de tambour ; les (très) belles images de Vercheval finiront par faire péter la page.
Livre muet, livre hurleur. Le temps assourdi se referme. Rien n'est secondaire. Tout est essentiel. On se tient droit debout, on salue.
Fenêtres à vue : une entreprise salutaire. Un solide avenir. Il fallait que cela fût dit.
Pierre Puttemans
Extrait de Phantomas, n° 152-157, décembre, 1977
Fenêtres à vue / Photos de Georges Vercheval ; Textes d'André Balthazar
- 1977
- 17 x 23 cm